Rue Jules Cerexhe
Écrit par Jean Nizet   
Lundi, 01 Décembre 2008 16:46

Cette rue est une de celles,  semble-t-il, qui a été le plus transformée, car si elle à conservé le côté droit (dans le sens de la Vesdre), le côté gauche a été remplacé par un quai bien agréable  pour les promeneurs.
Certaines, comme la rue du Marteau ont presque complètement disparu, exception faite de quelques maisons près de la place du Martyr.

En 1975 régnait une certaine animation, le début (côté Pont Léopold – à droite sur la photo) commençait, après le Café du Pont Léopold, par une série de maisons modestes à plusieurs étages habitées par le personnel des nombreuses usines textiles du coin et se continuait par l’arrière des usines textiles de la rue David, notamment les Ets Peltzer et Fils dont une partie des bureaux est visible sur la droite de la photo.

 


 

Le côté gauche commençait par les Ets Despa, puis de nombreuses belles maisons qui existent toujours, de temps en temps un magasin, notamment le magasin de peintures et accessoires Piret-Lenain et en arrivant place Saucy, les Ets Matelgro, mais ça c’est une autre histoire. (Matelgro est resté fidèle au quartier !).

 

 

 

 

Le dictionnaire des rues de M. Paul Léon nous dit que la rue doit son nom à un échevin de Hodimont dont les activités sociales étaient surtout dirigées vers l’enfance. A l’origine la rue s’appelait rue Neuve. Le chemin d’origine fut modernisé à partir de 1711 grâce à l’obtention de 2.000 Florins pour permettre aux fabricants de Hodimont de rejoindre les fouleries de Béribou d’où le nom primitif de « rue Neuve », car nous nous trouvons là dans un vrai nid d’industries textiles, grandes ou petites et aux siècles passés ce coin de Hodimont était terriblement actif !
 
Les maisons de la rive droite de la Vesdre, très anciennes, ont soit été transformées ou remises en état mais toutes sont heureusement très bien conservées et beaucoup sont reprises au Patrimoine Monumental de Wallonie : comme exemple quelques années de construction (d’après ce même Patrimoine) N° 10-12 : 1712,   14-16 : 1709,  18-20 : 1712,  22-24 : 1719 et ainsi de suite (pour les intéressés le livre mentionné est encore « trouvable » en librairie « Volume 11 entité de Verviers » et est une source de découvertes). Le bâtiment du coin (78-80) est actuellement en cours de réfection et on peut lire sur le dessus de la porte cochère de la rue de la Régence,  en chiffres romains, la date de 1725.