Premier jour des Francos 2010: Mercredi 21 juillet
Écrit par Best of Verviers   
Jeudi, 22 Juillet 2010 08:38
Nous vous présentons 5 concerts qui ont retenu notre attention,  lors de cette première journée des francos 2010. Nadine Nix, Acta, Yodelice, Ghinzy et l'incroyable Izia. En route pour ces découvertes. 

Nadine Nix
« Laissez-vous séduire par le parfum musical.»Entre douceur et rondeurs mélodiques, Nadine Nix et ses 4 musiciens provenant des 3 communautés de notre pays en ce jour de fête nationale, nous délivrent des émotions finement distillées.
Sérénité et joie se dégage de la chanteuse qui arbore un long et beau foulard coloré sur sa tenue plus sombre.  Elle nous proposera tout au long du concert un répertoire  des chansons empruntées au jazz et musiques du monde.

Photo Jacques Clérin

 

Elle et plusieurs de ses musiciens sont pieds nus sur scène. On sent chez elle l’envie,  le désir d’être en harmonie avec sa musique mais aussi avec tout son être : gestes, regards,…
Un moment,  elle garde la note et la fait tenir au public dans une ambiance toute posée, puis viennent les percussions, douces. Nadine Nix y pose sa voix et nous charme par son timbre et ses mélodies. Le clavier, la basse et la guitare arrivent. . Le public lui, est assis, heureux du répertoire proposé, dans ce dôme Fortis, bien à l’abri d’une petite pluie qui accompagnera la journée.


Acta
Le groupe belge qui arrive sur la scène Fnac nous propose un répertoire tout en français. Sous une pluie fine, le public arrive de plus en plus nombreux au Village francofous. Quelques parapluies, K-way, panchos protègent les festivaliers qui ont l’envie de se placer devant la scène, certains se mettent à l’abri sous les arbres, les parasols,…. Le chanteur dégage une énergie positive, sa voix nous arrive belle et accessible.  Si certains membres du groupe arborent une petite cravate, le guitariste lui a de la gueule. Il fait l’objet des attentions de tous les photographes. Il arbore fièrement une barbichette tressée aussi longue que les cravates de ses collègues musiciens. Le concert prend de la consistance et lorsque le chanteur empoigne sa guitare acoustique, la mélodie nous accroche. Beaux refrains ! Entre pop et rock, au fur et à mesure du concert, ils remplissent la scène de leur présence. Ils ont de la classe, s’amusent et proposent de la bonne musique, c’est bon

Photo Jacques Clérin

IZIA, notre coup de cœur
« On se réjouit à mort de l’accueillir », ce sont les mots de Charles Gardier avant le concert d’Izia. Il ne s’est pas trompé !  Elle a tou juste 20 ans, est la fille de Jacques Higelin : ‘Il y a 2 choses  que j’adore dans la vie, les loukoums et avoir raison. » . Un sacré caractère !
Son entrée en scène est énergique, quel punch. Fine, toute en noir, elle bouge sur ses hauts talons comme une tigresse,…. féline. Jette le pied de son micro, tire la langue avant une nouvelle chanson, soupire, bois puis jette sa bouteille à terre, se lance dans une nouvelle chanson, ses longs cheveux dans le dos qui bougent comme la crinière d’une cheval fougueux portée par le vent. Nous sommes gâtés, c’est son premier passage en Belgique, à Spa, le jour de la fête nationale ! Elle reviendra ! Quelques mots, forts, dingues : l’énergie peut tordre le métal,…Et ça repart ! Elle tire la veste, se dévoile : énergie brute, nature et sans façons. Elle tire un coup sec sur le cable de son micro et laisse entrevoir son grand talent. Quelle voix ! Aux Victoires de la musique elle a remporté deux prix : Révélation scène (on comprend pourquoi !) et l’album rock de l’année. Le public est conquis, filles et garçons. Elle leur parle, les fait crier, rire, … Le public est conquis,  Elle entame un solo, magique, et rempli la scène à elle toute seule. Petits mots pour présenter la suite : « C’est une chanson pour la pluie ». Pluie  qu’elle harangue comme un tribun le ferait devant son peuple réunit « Chanson pour la pluie,… qu’elle se casse ! ». Elle continue sans jamais en avoir assez, rythme, rock,… le déluge, la tempête, l’ouragan d’Izia.

Nous avons adoré l’audace de ses 20 ans, sa force, son style, direct, son punch, son envie de bouger, de danser, son rock qui nous a fait vibrer. Avec ce concert, le public est lancé, comme pour les Francos 2010.
 

Photo Jacques Clérin

Yodelice
Le chanteur guitariste arbore un chapeau melon, surmonté d’une plume blanche, le contrebassiste un Haut Forme, le bassiste a comme des larmes maquillées autour des yeux.
Ils sont tous de noir vêtus, on dirait de grands enfants, émerveillés qu’ils sont, toujours plein de rêves dans les yeux. De la sagesse aussi !
La voix de Maxim Nucci, beau gosse, est claire et chaude. Elle parle au public qui est porté par les chansons belles et douces à la fois !
Toujours cette petite pluie fine et un public maintenant très important.
 Evidemment, la transition avec le concert de la fille de Jacques Higelin est réelle ! Autre style. Ici, on touche à la pop, calme, posée, excellente. Yodelice nous offre des sons purs, des mélodies de qualité, balades au son de la contre-basse qui font vibrer le cœur des festivaliers, réunis sous les arcades ou au-devant de la scène pour ceux qui ne craignent pas la pluie.
Toujours la contre-basse qui  marque le rythme en début de chanson.
« Tree of life » leur premier album qu’ils défendent ici est une perle, on sait maintenant pourquoi. Album qui a remporté aux Victoires de la musique » le prix « album révélation ». Lorsque Nucci entame son solo voix, guitare à la main, les autres musiciens restent droits  et fiers dans leur costume. Les mélodies sont superbes, on est sous le charme.

Ghinzu
C’est le second passage aux Francos pour ce terrible groupe de rock belge qui a vu le Zénith, Forest-National, les plus grands festivals belges et même étrangers. Pluie d’applaudissements pour un parterre tellement garni, qu’on ne sait presque plus bouger. La ferveur est partout, le concert commence. Le public est déjà tout acquis à la cause du groupe. Ca bouge, le bras sont en l’air le concert est lancé. Le rock de Ghinzu  emplit la pénombre, pas de puie, rien que des nuages noirs. Comme leurs costumes. Le jeu de lumière prend ici une autre dimension. Autour de nous, des filles, charmantes d’ailleurs, nous disent ne rien voir, trop petites. « On a l’habitude dans les concerts ! » On se met à leur hauteur… des dos, juste des dos. Pourtant, elles restent, participent, applaudissent : « Mais qu’est-ce que la musique est bonne ! »
C’est vrai, du bon, du très bon même. On se demande comment les membres du groupe font pour trouver leurs accords avec leurs lunettes noires.
Ils ont du style, leur musique plaît. Tellement qu’ils nous offrent plusieurs rappels. Très belle première journée

 


 

Mise à jour le Jeudi, 26 Août 2010 07:47