Best Of Verviers

Notre envoyé spécial, Alex Caro, vous chronique les deux jours du festival malmédien, le Winter Tribute. Laurence Demeulemeester était notre photographe sur place. Déjà pas mal de monde se presse aux accès pour venir écouter le 1er groupe du soir de cette 2ème édition du Winter tribute, le groupe est un régional de l’étape, il s’agit de Gray Deen , un tribute to Green Day ce groupe Américain de punk-rock formé  en1987 et multi-platiné de par le monde.

De la conviction et beaucoup d’enthousiasme vont passer avec Gray Deen qui va laisser une belle empreinte dans l’histoire de ce festival.

Le groupe ‘Subsitute’ monte sur scène pour retranscrire en live la dynamique, le tour de force et l’extrême énergie que déploie The Who quand ils sont en scène.’ I can’t explain’, ‘Who are you’, ‘Baba’o’ryley’ ‘Feel me’ et bien sûr le cheval de bataille ‘won’t get fooled again’ où Alain Pire, tel Pete Townsend y va de ses ‘windmill’ spectaculaires et visuels tandis que Jack Thysen assure dans le ‘thunder fingers’ autre marque de fabrique du groupe légendaire British qui a si bien forgé son style en alliant le Rythm and blues, le pur rock’n’roll et le hard rock depuis près de 50 ans !

Phil Coibion , le chanteur est de plus en plus à l’aise et utilise toute l’ampleur de la scène pour échanger de sa voix puissante tant avec le public qu’avec le band. Rudy Lenners surveille tout ça depuis son siège de batteur assurant  toujours avec autant de brio les parties de batterie de Keith Moon.

Rammstein mis à l’honneur par le tribute band Allemand ‘Völkerball’ qui est manifestement le groupe le plus attendu par le public enfin chaud et réceptif à 100%.Le métal industriel électro-rock est le style le plus approprié à la musique de ce groupe qui recherche tous les détails employés par l’original tant dans le son que dans l’apparence scénique. Les impressionnants décors et toute la machinerie pyrotechnique sont de mises et séduisent l’œil du spectateur friand de l’extraordinaire.

‘Reise Reise’, ‘Ich will’, une bonne partie des hits du groupe aux 17 millions d’albums écoulés sont déversés ici comme une tornade de feu, feu qui fait d’ailleurs partie intégrante du set. Lance-flamme, stands de micros enflammés artifices brulant en tous genres font partie du show, il n’y a pas à dire ‘Völkerball’ qu’on aime ou pas ce style de musique,  s’y entend pour mettre le feu !

Hitcher clôture le 1^er soir avec du classic rock bien senti, joué avec les tripes et le cœur pour un public de connaisseurs appréciant tant Deep Purple qu’ACDC en passant par Thin lizzy ou Styx.

Une bonne idée de commencer son set par ‘smoke on the water’ pour rameuter la foule devant la scène. Jean-Marc Blavier, Nicky Lombard, Jonathan Lemoine et Michel Pesch ont bien assuré leur mission musicale au Winter malgré l’heure tardive et ils ont réussi à faire passer via leur talent et ces titres intemporels de l’histoire du rock un excellent moment à tous les festivaliers présents.

Winter tribute Malmedy samedi 26 janvier.
Nous entamons cette seconde journée avec le tribute band ‘Logical school’ qui reprend les titres importants et les plus connus de Supertramp.

‘Bloody well right’ ou ‘Logical song’ sont des tubes qui n’ont pas pris une ride, on traversé les décennies pour maintenir nos mémoires musicales intactes et qu’il est toujours bon de réentendre. L’auditoire déjà présent est attentif et chante les célèbres refrains de ‘Breakfast in America’ ou encore de ‘Dreamer’ avec le sympathique et talentueux groupe heureux de jouer et de partager une partie de l’œuvre de Supertramp.

‘Urban police’ envahit les planches pour rendre hommage à Police et à sa traversée fulgurante de succès fin70’s et surtout dans les 80’s.
Alain Stevez à la basse et au chant est efficace car il rempli très bien les 2 rôles tout comme Sting et cela,  c’est déjà une performance en soi ! David Mahieux à la guitare et son frère Julien remplissent parfaitement leur rôle de guitariste et batteur et l’ensemble du trio est homogène, se connait bien et assène le public des tubes qu’il veut entendre : ‘ Dedododo, dedadada’, ‘Driven to tears’, et bien sûr ‘Walking on the moon’ ou ‘Roxanne’, le fait de jouer de la contrebasse électrique ajoute encore au son et au visuel propre à Police.

Photo Laurence Demeulemeester  

‘D’une ombre à l’autre’ revient lui sur les chansons principales de Francis Cabrel mais dans un contexte ‘acoustique’, c’est ce qui rend ce set intéressant et donne le cachet d’originalité de ce band venu du sud de la France, même si on parle toujours de ‘tribute’. C’est un plaisir de réentendre ce répertoire dans ce festival et l’intimité des interprétations est paradoxale avec le nombre de spectateurs qui doit être maintenant de plus de mille personnes.

À noter au passage les superbes moments avec ‘La corrida’ ou encore ‘La robe et l’échelle’ sans oublier ‘la dame de haute savoie’ pour laquelle le public est pris à partie. Les mélomanes ne s’y trompent pas,  ‘D’une ombre à l’autre avait bien sa place dans ce festival et le succès rencontré ici n’est que justice.

‘Coverplay’ reprend Coldplay avec assurance, savoir-faire et surtout beaucoup de plaisir et le charismatique chanteur donne tout ce qu’il a pour propulser les textes avec conviction, énergie et passion jusqu’au fond de la salle. Une violoniste invitée spéciale au ‘Winter’ ajoute encore à la bonne représentation des chansons telles ‘Yellow’ ou encore ‘Viva la vida’. Une prestation tout sauf froide qui donnerai envie de rebaptiser ‘Coverplay’ en ‘Hotplay’ au vu de la chaleur diffusée ici dans le Malmedy Expo alors qu’il fait si froid dehors, cela fait du bien !

Photo Laurence Demeulemeester  

‘The sneakers’ joue ‘Depeche mode’ avec le professionnalisme et la rigueur qu’on leur connait, le groupe pop-rock électro étant un habitué des festivals et a déjà participé à maintes reprises au Spa tribute et était d’ailleurs présent à Malmedy l’an passé lors de la 1ère édition.
Le public est surchauffé pour accueillir ce groupe formé à Turin en 1995 et étant reconnu depuis 2004 comme le meilleur tribute band de DM.
Le chanteur doit bien avoir dû prononcer ‘Malmedy’ une bonne centaine de fois pendant le show et la réponse du public ne se fait pas attendre, tendant ses mains au ciel et les balançant au rythme de la musique avec un enthousiasme retrouvé. Le show rôdé et précis ajoute encore à la perception forte et intensive perçue par les fans de DM et des folles années musicales des 80’s. ‘Enjoy the silence’,’Wrong’ ou bien sûr en bis ‘just can’t get enough’ achève de convaincre l’assistance acquise à la cause des Sneakers et à la musique de DM le tout dans la bonne humeur et la complicité !

Wallstreet est un excellent choix de l’organisation  (La table ronde de Malmedy et impact diffusion) en effet ce groupe s’y entend en terme de panache et musique qui ‘bouge’.
La charismatique et très visuelle chanteuse Jenny Palm évoluant à l’aise sur cette scène dans un répertoire pop-rock, dansant et groovant à souhait. Le talent de chaque membre du groupe ajoute à l’ensemble et chaque chanson est bien servie par l’ensemble ce qui donne un résultat et une crédibilité probante à l’orchestre.

Photo Laurence Demeulemeester  

Le DJ Denis Janssen termine la soirée derrière ses platines et le hall se transforme alors en gigantesque ‘dancefloor’ où le déhanchement est de mise au son de toutes les musiques que l’on aime entendre quand on aime danser et faire la fête jusqu’au bout de la nuit !

Quelle belle idée en somme d’organiser ce type de festival qui rend des milliers de gens heureux en les réunissant le temps d’un week- end au son de ces musiques qui font parties de nos vies.
Les groupes si proches des originaux et dont le talent parvient à un rendu parfois proche des ‘Maitres’. Voilà 2 bonnes raisons qui conduisent ce festival à la réussite, cette seconde édition nous a rassuré dans ce constat.

Merci à l’organisation pour son accueil sympathique et son support.
Alex Caro