Des artistes, en veux-tu ? En voilà !
Écrit par Albert Moxhet   
Mardi, 11 Octobre 2016 23:59

Samedi Coup de cœur d’Albert Moxhet

Coïncidence heureuse, mais difficile à gérer dans les limites d’un Coup de cœur, le week-end dernier proposait non seulement plusieurs expositions, mais aussi des expositions réunissant de nombreux artistes, parfois pour la durée du week-end seulement, parfois pour une semaine ou plus longtemps, heureusement.

 
C’est ainsi qu’à la Maison de la Laïcité de Verviers, le week-end permettait de découvrir divers talents, mais aussi de retrouver de merveilleuses céramiques de Maurice Lenaif, mais aussi la fougue picturale d’Isabelle Vandenbosch, revenue de son Berry d’adoption avec quelques tableaux au charme envoûtant. Une autre initiative fondée sur le talent et l’amitié rassemble jusqu’à ce dimanche 16 octobre (10-18h) des œuvres d’une vingtaine d’artistes de notre région et d’ailleurs chez Jean-Marie Aubier, rue de la Léhette, 23, à Polleur. À Theux, selon une habitude prise depuis deux ou trois ans, l’exposition des travaux des élèves photographes d’Erik Duckers se tient dans un bâtiment industriel, en l’occurrence l’étage de l’ancien garage Hotte, rue Charles Rittweger, 233 (Juslenville). On ne s’étonne plus de voir la qualité et l’originalité déployées par ces photographes du Module 2, tant leur mentor a le talent d’éveiller leur imagination au travers du quotidien et des exigences proprement techniques. (Jusqu’au 23 octobre, ve : 17-20h, sa, di : 14-18h)

 


 

Au Cercle Artistique de Spa, c’est un trio très diversifié qui se propose au visiteur. Marie Wynands est une pastelliste au talent délicat qui trouve son inspiration dans la nature contemplée avec une sorte de magie dans le regard, une magie qui s’inscrit avec beaucoup de finesse dans des compositions paysagères nuancées dont s’envole parfois un oiseau, pour qu’elle en fasse le portrait.

Jean Wayaffe réalise des tableaux où l’on ressent son goût pour le dessin et les décors grandioses, qui laissent cependant parfois la place à des scènes de genre plus intime. Il dit partir d’une situation imaginaire qu’il exprime avec une tendance au surréalisme, mais la plupart des œuvres présentées ici frôlent l’hyperréalisme. Nous voilà donc à un croisement qui serait aussi une synthèse.

Avec Nestor Schoonbroodt, on entre de plain-pied dans les trois dimensions. Le couple et la maternité sont des thèmes favoris de cet ingénieur qui fut aussi berger et qui sait ce que, humainement, nous devons à la terre. Ses sculptures en terre peuvent être réalistes, humoristiques ou d’un symbolisme tournoyant, toujours on y trouve une approche de l’être humain fondée sur la tendresse, la compassion ou la joie. Quand il quitte la figuration, c’est pour évoquer la rencontre de volumes et de figures géométriques et s’il s’attaque à la pierre, comme il le fait en Bourgogne sous la houlette de Jean-Marie Geron, il magnifie un morceau de rocher en en faisant jaillir les multiples aspects qu’il recèle. (Cercle Artistique de Spa, Salle Quirin, Jardins du Casino, jusqu’au 1er novembre, sa, di et j. fér. : 14-18h)

 

   

 

Mise à jour le Mercredi, 12 Octobre 2016 00:37