Les Coureurs célestes pour un récit de 11h09 et 107 km
Écrit par Best of Verviers   
Lundi, 20 Juin 2011 19:44

Comme chaque année, notre région devient le temps d'une journée, un haut lieu de la course à pied, longue distance. Ce sont des amis, un groupe d'hommes et de femmes qui portent le doux nom de Coureurs célestes, amateurs de trails, qui organisent cet événement annuel.  

Il y a une douzaine de jours, le dimanche 12 juin 2011, les Coureurs célestes organisaient une nouvelle fois, une course de l'extrême : 107 km à parcourir à pied au départ de Olne. Le départ se donnait dès 5h00 du matin. Ils étaient 140 hommes et femmes à s'élancer. Nous voulions revenir sur cette aventure humaine et sportive de haut niveau avec Louis Albert et le récit de Thomas Compère.

- Rencontre avec Louis Albert, un des  organisateurs de cette organisation.


Louis, bonjour ! Pour monsieur et madame tout le monde, le nirvana de la course à pied reste de réaliser un marathon. Mais-là ! Plus de 100 kilomètres…. Ne s'agit-il pas d'une épreuve incroyable pour ces hommes et ces femmes ?

"C’est un défi pour certains et une habitude pour d’autre

Nous avons quelques habitués de cette distance…un hollandais qui était présent pour la dixième fois et qui a fini toutes les épreuves
De notre région, il y a Fernand Marechal qui était au départ pour la douzième fois…soit tous les départs…



Quelle est la marque de fabrique des Coureurs célestes ?
Tout d'abord, le parcours était original…
Ensuite, il faut savoir qu’il existe une bière céleste et que nous sommes passé à la brasserie à Hombourg qui brasse notre bière…

Voici nos petits secrets : Le deuxième ravito était au Val Dieu…joli endroit…
Les autres ravitos étaient chez des Coureurs Célestes…
Nous sommes partis d’un endroit mythique…le Chalet de Olne qui est appelé à disparaitre suite à la construction d’un nouveau hall de Sport…d’où le nom de l’épreuve…Le Tour du Chalet
Nous courrons dans la nature…et nous avons exploité au maximum les chemins du Plateau de Herve et les Fourons ainsi qu’un passage terrible au km 75… au sommet du terril de Micheroux.
Les étrangers reviennent régulièrement et apprécient nos épreuves…nous avons des français, hollandais, GDL, et depuis 2 ans des polonais…
 
Le bilan ?
C’est simple…nous sommes heureux parce que les trailers ont apprécié le week end, la région , l’organisation…
 
Il faut aussi savoir que la participation est gratuite, ils ont droit…à la course, un repas après course et un t-shirt..et nous étions à notre douzième organisation…

 

Merci Louis
 
Le site : www.lescoureurscelestes.be

 

 

- Voici le fabuleux récit de Thomas Compère

          "Le chalet de Olne, c'est le repaire des Coureurs célestes. Un petit coin chaleureux qui m'a déjà accueilli à plusieurs fins de course. Notamment un aller-retour "Olne-Spa-Olne", de sinistre mémoire: 67 km contre le vent et la grêle. C'est ce chalet dont les organisateurs de la course céleste nous proposent de faire le tour: un petit tour de 100 km et un chouia (7 km, cette année).

       

 


 

Dans le trail, on prend son temps. L'aventure commence donc la veille. Je me retrouve au chalet pour la classique Pasta party, avec Marc. Nous rencontrons plusieurs trailers de l'année passée: notamment Thierry et Droopy (chacun a son surnom, le mien c'est « Le Hippie » Cheveux longs et bandana obligent,...), avec lesquels j'ai franchi la ligne à l'arrivée des sangliers l'an passé. Les organisateurs profitent du repas pour nous briefer sur le parcours du lendemain. Très roulant dans la première moitié, l'essentiel des 2800 m de dénivelé se trouve concentré dans les 25 derniers km de course. La course commencera vraiment au km 70, me dit-on... On verra ça demain !

       

Tout le monde disparaît dès 21h00 ou presque. Le trailer est plutôt couche-tôt. Je me fais une raison et rejoins le dortoir, mais jusqu'à minuit, il me sera impossible de dormir. Trop de lumière et d'impatience de me lancer dans la course. Je vole deux ou trois heures de sommeil à la nuit, c'est déjà ça. De toute façon, comme chacun le sait, ce sont les deux nuits avant qui doivent être longues. Et ça, c'est fait. C'est la seule "loi du joggeur" que je 'enfreindrai pas dans cette histoire...
   

Dimanche 3h30: Réveil,

4h00: déjeuner, Le départ est fixé à 5h00.
   

Nous sommes un peu plus d'une centaine à partir pour ce trail longue durée. Le départ semble très relax, nous avançons à moins de 10 km/h. Thierry, mon partenaire de l'an passé se laisse aller à l'avant. Je le rejoins, et nous avons le plaisir d'entamer ce trail en tête. Petit à petit, nous nous éloignons du groupe. Apparemment, les autres ont décidé d'être prudents. Pour Thierry et moi, les sensations sont très bonnes, et nous ne nous rendons pas compte d'être en train d'enfreindre la première loi du joggeur: "Ne Pas partir trop vite".

      

L'air de rien, je commence à me prendre au jeu. Les 20 premiers km ont été bouclés en un peu plus d'1h30, et toujours pas de fatigue sensible. Thierry m'explique qu'il a déjà gagné des 100 km, toujours en créant le trou comme ça, dès le début.  Nous croisons un organisateur céleste qui nous conseille la prudence, et nous félicite en même temps. Il nous donne environ 5 minutes d'avance sur le groupe derrière nous... Ça y est, je me mets à rêver, et m'imagine déjà franchissant la ligne d'arrivée à la première place (à peine dans une dizaine d'heures...). J'y crois tellement que je me demande déjà comment gérer la fin de la course: proposer une arrivée ensemble à Thierry, ou se la jouer au sprint dans le dernier kilomètre... Ces doux rêves expliquent sans doute la facilité avec laquelle je viens d'oublier la seconde loi du joggeur: "Ne Jamais écouter ce qu'on dit du bord de la route".

       

Arrivés au premier ravitaillement, à peine le temps de sortir sa poche à eau du camel bag, et c'est la fin du rêve éveillé: Deux sommités du trail nous rejoignent: Eric Brossard (papy) et Wouter Hamelinck (yéti). Où sont passées les 5 minutes... ? Thierry me met en garde: impossible de suivre Eric, trop fort pour nous... Une seconde d'hésitation, et je décide de continuer le bluff.
 
        Je démarre donc derrière Eric dans le but de m'accrocher aussi longtemps que possible. Le rythme de course semble tout à coup avoir doublé. Dès que nous sommes en plat, l'allure passe sous les 4'30' au km, avec des pointes en 4'10'' dans les descentes légères. Et il reste 75 km à courir. Les 10 km qui suivent le ravito1 me donnent largement le temps de douter. D'autant que mon adversaire me teste (il me l'avouera à l'arrivée): il joue au chat et à la souris, il s'arrête pour remettre sa poche à eau, me montrer un lièvre qui passe (message déguisé Eric?), refaire son lacet,...

A chaque fois, je passe devant - tout fier - et à chaque fois, dans la minute qui suit, il me dépasse et me met 100 m dans la vue. Autant dire que ces 10 km sont un enfer. C'est un vrai soulagement qui m'envahit lorsque je me décide à le laisser partir. Je vais essayer d'arriver au ravito suivant sans trop souffrir. En tout cas, les organisateurs se sont creusés pour nous offrir des sensations nouvelles. Nous devons suivre une petite rivière sur 50m, juste de quoi rafraîchir les pieds. Ce trail commence vraiment à ressembler à un trail.

    

Il faut me rendre à l'évidence: j'ai joué, j'ai perdu. Je commence à comprendre pleinement la première loi du jogger Des reins jusqu'aux mollets, la fatigue douloureuse s'installe, elle ne me quittera plus. J'arrive au deuxième ravitaillement, toujours en deuxième position. Cela fait 57 km de couru, la première moitié est derrière ! Je prends mon sac personnel pour y trouver de quoi reprendre des forces: coca, saucisse sèche et banane, et surtout les petits mots de ma famille.
        

"Tu vas gagner la course", (Lionel) Si tu savais comme j'y ai cru, Lio ! Mais là, cela me semble compromis...
         

"Allez papa ! Fonce !" (Jasmine) " Avancer me paraît déjà très ambitieux, mon petit cœur, et depuis quand tu me donnes des ordres, d'ailleurs ?
         

"Tu peux le faire ! Et bonne Fête" (Estelle) Ça au moins c'est sûr, c'est ma fête !

                      

(La pudeur m'empêche ici de retranscrire les mots de Laurence... mais il font mouche également)

      

Je suis tout à savourer ce ravitaillement psychique et somatique; j'en oublierais de remplir ma poche à eau... En la sortant du sac, je me demande de quelle avance je dispose sur les suivants... Réponse immédiate: AUCUNE...

Trois trailers, dont le terrible yéti, ont surgi devant moi, l'un d'eux se recharge déjà en eau. J'en fais autant, un peu fébrile, car je veux au moins repartir le premier. Les autres ont l'air très relax. Je reconnais parmi eux Droopy, excellent dans les parties techniques... Il m'avait rattrapé dans les sentiers racineux l'an passé... Je me vois mal le suivre lorsqu'il accélèrera dans les montagnes russes, d'ici 50 km.

      

Je quitte le ravito 2 avec la dernière loi du Joggeur qui clignote en rouge sur fond noir: "TENIR".
   

Tenir derrière Yéti, qui vient de me dépasser et disparaît un peu plus longtemps à chaque tournant.
    Tenir en troisième place (sur le podium...), mais un coureur viens de passer, très calmement devant moi.
    Tenir avec Droopy et deux autres compagnons, qui courent en un petit groupe sympa et très efficace. Après une montée "pour le plaisir" sur un Terril, je les laisse partir également.
    

En clair, je ne tiens pas. Deux autres coureurs me dépassent encore, et je commence à espérer que Thierry me rejoigne. Il me serait plus facile de retrouver un rythme avec lui.
 

     

Peu après le 3ème ravitaillement, je n'en mène pas très large. Je suis en 8ème place, c'est tout juste mieux que l'an passé, mais mon objectif de boucler le tour 11h00 est compromis. Le découragement me grignote, c'est assez dur de se faire dépasser peu à peu, et d'ailleurs, c'est assez !


        Je sors mon lecteur mp3 de ma poche, et, à 25 km de l'arrivée, Je lance Franz Ferdinant à la rescousse. La musique a toujours tendance à me donner des ailes, il reste à voir combien de temps l'effet va durer. J'accélère sensiblement, mon souffle change de rythme, les jambes ont l'air de tenir. Les montées se succèdent, de plus en plus hautes et régulières. Nous étions prévenus. Je repasse le 7ème et le 6ème concurrent. Ils n'avaient pas encore tellement d'avance. j'essaie d'accélérer encre un peu, pour mettre une distance confortable entre eux et moi, avant le dernier ravito. 
  


        Du coup, le trailer suivant surgit dans ma ligne de mire. c'est Wouter ! Dépasser le yéti, c'est un peu comme prendre une exta dans un verre de Redbul en ébullition sous un stroboscope à fréquence maximale. Je le salue frénétiquement, sans réussir à effacer complètement le rictus  carnassier sur  mon visage (pas tout à fait digne d'un hippie, mais c'est la faute à l'exta-se). Je profite d'un délire musical d'Archive pour prendre un maximum d'avance. Tout à mon euphorie, je me remets à rêver du podium... Il me faudrait rattraper 2 coureurs, ce qui sera très difficile en 20 km. Dans un trail, les distances entre coureurs s'allongent considérablement, et le parcours donne maintenant l'impression d'être plus souvent vertical qu'horizontal. Dans les montées, je balance les bras comme un soldat dans un vieux film comique. Peu esthétique, mais très pratique...



        STOP ! Devant moi, à 200m, deux lacets plus haut, Quelque chose a bougé. Je me plie en deux - téléporté soudain dans une jungle imaginaire minée et grouillante de Viets - J'avance en tapinois... Là-bas, 2 trailers grimpent en marchant côte à côte. Ils discutent, inconscients du danger qui les guette... A chaque fois qu'ils disparaissent  dans un tournant, Je commence à courir, et dès qu'ils se retrouvent à ma vue, je sautille sur la pointe des pieds. Je baisse également la musique, de peur d'être trahi par les basses de Rage against the machine. Ils sont à 40 m de moi et ne m'ont toujours pas vu. Mes mains se recourbent en serres rapaces, un murmure un peu dément sort de ma bouche: "Swweeeetyyyyy, swweeetyyyy hippiiiie" (ne perdez pas de vue que j'ai 90 km dans les jambes et suis sous euphorisants musicaux). Arrivé juste derrière mes concurrents, j'envisage un instant de hurler de toutes mes forces:" LE HIPPIE EST ICI !!!" et de m'enfuir en hurlant de rire. Quelque chose me retient et je lance:"Allez, les gars, c'est pas fini !". Je m'éloigne aussi vite que possible, les laissant à leur surprise de me revoir. Jusqu'au ravito suivant, j'essaie de courir la première moitié de chaque montée, puis de recommencer à courir avant la fin de la montée, pour creuser l'écart.


Je suis donc troisième... Et le deuxième est en vue. Incroyable sensation de se retrouver avec lui au dernier ravito, à 12 km de l'arrivée (km 95). Je me contente d'un coca, de bonbons sucrés (des cuberdons géants, c'est grand !) et un dernier morceau de banane. Je n'ai pas envie de remplir ma poche à eau, trop de mouvements du dos..., je prends donc un gobelet d'eau à la main, pour les prochains kilomètres, et propose à  mon compagnon de partir avec moi... Il décline mon offre, pour profiter un peu plus du ravitaillement. Je repars seul, en deuxième position.


La musique, c'est bien, mais ça diminue la concentration. J'ai déjà failli rater le ravito 4 (dans un jardin privé), et maintenant, je me mets à cafouiller complètement. Jusqu'ici, j'ai du faire de gros efforts de concentration, mais je n'ai commis aucune erreur de trajectoire grossière. Les marques bleues de peinture biodégradable étaient rares, mais efficaces. Je suis emporté par Trust et Ofspring (ben oui , c'est ma génération...) dans une grande descente en pleine ville. Je cours sur le trottoir de gauche, et me rappelle soudain que je n'ai pas vu de marque bleue depuis 200 ou 300m. Elles sont sans doute sur le trottoir d'à côté (encore du favoritisme pour droitiers...) Je continue, en accélérant pour trouver au plus vite une marque réconfortante. Rien. Je continue à descendre, et arrive à un T. Pas de flèche, ni vers la gauche, ni vers la droite. On est en plein centre ville, drôle de passage pour un trail...  Je viens de m'offrir 500m hors course !



        Les bras levés au ciel, Je hurle ma déception. Le podium vient de s'envoler. Tout en remontant, poings serrés, les 500m de trottoir inutiles, J'envisage de prendre la première flèche "Olne" par la route, pour abréger le carnage et déclarer forfait. Je me vois claquant un billet de 10 euros sur la table des baliseurs pour qu'ils se paient une bombe de peinture en  plus, l'an prochain... En ce moment, je n'ai pas tout à fait la "Trail attitude". Arrivé à la flèche bleue manquée, je rencontre heureusement un traileur philosophe, plein de sollicitude. Je cours devant lui 5 minutes, et je me plante 2 ou trois fois encore. Finalement, il me propose de rester avec lui, tranquillement, et de gérer plus calmement cette fin de course. Une sorte de Lao Tseu du Trail... Je l'accompagne durant quelques kilomètres, et nous passons ensemble le cap des 100 km. C'est toujours émouvant. Il doit rester près de 8 km de course (vu mon plantage) et j'ignore combien de coureurs sont passés devant pendant ma virée au centre-ville, mais au moins je me sens capable de finir la course sans flancher. C'était loin d'être le cas quelques minutes plus tôt. Merci Lao!


Nous marchons maintenant à la fois dans les montées et les descentes (très rocailleuses). Non loin derrière, un traileur se rapproche. Ah non, pas question ! Je connais le truc: il veut nous dépasser en hurlant. C'est le coup de fouet dont j'avais besoin, en fin de course. Je me laisse aller de plus en plus vite dans les descentes, Il me suffit de lever les pieds bien haut, et de laisser tout mon poids m'entraîner vers le bas. Pas très prudent, et très violent pour les genoux qui encaissent à chaque pas, mais ç'est efficace. Mon GPS indique une vitesse en descente de 11, voire 12  km/h en pointe, un exploit en cette fin de trail ! Il reste 4 km quand mon GPS s'arrête, batterie plate. Sans commentaire.



         Sans le compte des km, le parcours semble s'éterniser. Je n'ai d'autre choix qu'accélérer pour mettre fin au supplice au plus vite. Je reconnais soudain le deuxième qui vient sur ma droite, d'un chemin hors parcours. Il s'est planté lui aussi, et  a perdu son avance (apparemment par la faute d'un cycliste qu'il l'a mal renseigné, puis ré-aiguillé sur le bon parcours, (cf. loi n°2 dur Trail...). Du coup, il a perdu son avance.
 
Nous repartons ensemble et je me demande combien de coureurs ont profité de son erreur pour passer devant. Pas plus d'un ou deux, sans doute, un podium redevient possible. Je lui dit qu'il doit rester 2 ou trois km maximum, et il m'anonce en retour qu'il reste une grosse côte pour finir en beauté. Je continue à forcer et m'éloigne de lui peu à peu, pour m'élancer seul dans les lacets de la dernière montée (100 m de dénivelé à vue de nez...). Je souffre, je serre les dents, je guette derrière moi une remontée d'un concurrent qui voudrait finir en beauté. 

       

La fin du trail s'avère plus que pénible. Je cours en me retournant tous les 10 m, puis en guettant le marquage au sol anxieusement, sûr d'avoir loupé une flèche pendant que j'étais tourné. La descente vers Olne est une délivrance. Je reconnais la route prise en voiture la veille, puis le chalet apparaît en vue, et la ligne d'arrivée passe sous mes pieds après 11 H 09 de course, pour 107 km (+1).
 
Je demande aux organisateurs qui est déjà arrivé. Surprise totale: il n'y a qu'Eric Brossard, arrivé 40 minutes plus tôt ! Deuxième position, incroyable ! C'est pas vrai ! Je m'effondre sur place. La fatigue et l'émotion m'ont rattrapé... 

       

Peu après, le vainqueur du jour me félicite "Ah bravo, tu es resté derrière moi jusqu'au bout, finalement..." Si tu savais, Eric, quelle course ! Je ne suis pas sûr d'être pressé de le revivre, mais je souhaite à tous une situation aussi incertaine et rebondissante comme celle-ci dans sa vie de joggeur...
A bientôt."
Thomas

 


Deux incroyables coureurs de l'extrême :
La veille, Olivier BEAUMONT et Eric VERVIER  avaient fait le tour en sens inverse  par défi et en préparation d’une course de 250 km au Mont Blanc en août 2011…course par équipe. Ils ont mis 15h30 le samedi. Eric Verviers a terminé la course la dimanche  quant à Olivier, il a presque été au bout des deux jours. Bravo à tous

Le classement des premiers :

1. BROSSARD Eric Papy 10:30:21

2. COMPERE Thomas, Le Hippie, 11:09:48

3. BUCHE Jean-Pascal, 11:12:12
4.  LEHANCE Cédric, 11:21:20
5. WISLET Christophe, 11:21:20
6. RAUCY Emmanuel, Droopy, 11:25:19
7. CAUSSARIEU Valéry, 11:34:38
8. BERTON Guy, 12:09:55
9. TOAMAIN Bruno,12:12:43
10. ERNST Christophe, 12:22:49
11.VAN HEUSDEN Olivier, Oli, 12:30:59
12. SALMON Arnaud, 12:37:38
…SCHWAIGER Yves, Spip, 13:24:07
…MALMENDIER Yves, 13:31:59
…ROOMANS Christian, 13:55:22
…EVRARD Marc, Le Galopeur, 14:03:34
…GAZON Cindy, Mabia, 14:11:06
…DECOEUR Christiane, La Cathédrale, 14:18:12
…KAIVERS Daniel, Dan,  14:18:48
…VERVIER Eric, Pumbaa, 14:37:20
… WILLEMS, 14:42:28
…PONCIN Christian,Ponpon, 14:43:06
…FAFCHAMPS Claudine, 14:47:56


 

Mise à jour le Vendredi, 24 Juin 2011 05:41