Le Piano désaccordé
Lundi, 16 Février 2009 13:53
 

 Le résumé : A vingt ans, Elodie est insouciante comme sa mère, pianiste réputée pour son talent et sa fantaisie. La maladie d'Alzheimer va faire une entrée grimaçante dans leur existence. Une grimace parfois odieuse, souvent comique, toujours attachante. Mais Elodie n'a pas dit son dernier mot.

A grand renfort de torpilles d'imagination et de rafales d'amour, avec " cette bonne vieille rage qui vous rend invincible et vous défend de craquer ", la jeune fille nargue le mal qui atteint sa mère.

Bientôt déboule Rosita, Cap-Verdienne ahurissante, dame de compagnie bourrée de malice et d'humanité. Avec Boris, le brillant chef d'orchestre, qui n'arrive à dire " je t'aime " qu'à sa baguette mais sera toujours là pour " sa " pianiste, ils forment un étrange quatuor où les interprètes réinventent à leur façon la partition du bonheur. Un livre généreux, bouleversant et tendre. Le piano désaccordé / Christine Devars. – Paris : Anne Carrière, 2005 . – 170 p. 

 

Nos avis : 

« Un livre généreux, bouleversant et tendre » annonce la 4ème de couverture. Que ce résumé est juste ! J’ai bien aimé ce livre, cette approche différente de la maladie. Rosita est un être attachant, un vrai soleil tant pour certains personnages du livre que pour moi lectrice ! Petit bémol à cette lecture : la romance, à la fin du récit, ne lui apporte rien que du contraire. Ca lui fait perdre de son intensité, hélas ! Marie-Hélène 

" Véritable coup de cœur pour ce récit bouleversant et émouvant. On se laisse emporter dans ce témoignage fort d’une jeune femme qui offre à sa mère malade, de vivre ses derniers rêves. Elle s’engouffre dans les tribulations de l’esprit de sa mère mais reste les pieds sur terre. Les personnages sont attachants et justes. Ils détournent la maladie et la souffrance en images colorées, en énergie positive. La bonne humeur et la volonté de ces femmes constitueront un véritable pied-de-nez à la souffrance. C’est une histoire d’une beauté simple et pure, un espoir dans le monde sombre de la maladie."  Véronique  

 

D'autres avis : 

"Très plaisant. Récit un peu excessif peut-être, et même utopique par moment. Mais quelle belle douce folie ! Un joli témoignage sur une relation mère-fille… "

"Ce livre m’a beaucoup plu et beaucoup ému. Que c’est beau cette jeune fille qui laisse tout tomber pour seconder et porter sa maman à bouts de bras. Beau aussi le dévouement, la joie de vivre de la « gentille grosse dame de couleur » mais… j’ai côtoyé une personne atteinte de cette vilaine maladie et j’ai bien peur que l’évolution de celle-ci soit bien plus dur, plus cruelle et plus déroutante (pour le malade et son entourage) que dans le roman."

Mise à jour le Mardi, 17 Février 2009 16:54