Les cloches partent à Rome.
Écrit par Jean Jospin   
Lundi, 29 Mars 2010 22:48

Il y a longtemps de cela, mais je m’en souviens, la tradition voulait que les cloches ne sonnent plus du Vendredi-Saint au dimanche de Pâques, en signe de deuil. Et ces quelques jours, durant les offices religieux, les « enfants de chœur » n’utilisaient plus une clochette, mais une crécelle. C’est de là que vient la légende qui veut que « les cloches partent à Rome » pour revenir chargées d’œufs le dimanche de Pâques.

Aujourd’hui, une question existentielle me titille : comment des cloches pesant parfois plusieurs tonnes, peuvent-elles quitter nos clochers ?

Pour éclaircir ce mystère, une seule solution, faire le tour de nos églises.

 

Saint-Lambert et Sainte-Anne ont à peine un clocheton. S’ils comportent des cloches, elles sont certainement trop petites pour voler jusqu’à Rome…

 

 

 

 

 

 

Avec ses deux clochers, Sainte-Julienne espère certainement ramener double ration…

 

 

 

 

 

L’église de Stembert veille sur son village, et vu son grand âge, n’a certainement plus le goût du voyage.

 

 

 

 

Les églises de Mangombroux et des Surdents paraissent plus jeunettes ! Ne risquent-elles pas de batifoler sur le trajet ?

 

 

 

 

Saint-Remacle impressionne c’est certainement elle qui dirige les opérations.

 

 

 

 

Les  églises de Saint-Antoine, Petit-Rechain et Lambermont se donnent des « airs de poules couveuses »…

 

 

 

Le clocher d’Ensival, tel un hamster, semble avoir des bajoues pour y entreposer ses réserves d’œufs.

 

 

 

 

 

Les abat-sons de Heusy, rue de Saint-Jean Baptiste et Notre-Dame ne sauraient pas laisser passer leurs cloches !

 

 

 

Voilà enfin la clé de l’énigme : seules les cloches de Marie-Médiatrice et Saint-Joseph peuvent s’envoler

Mise à jour le Mardi, 30 Mars 2010 18:14