Le N° 104 de "Temps Jadis" est sorti!
Écrit par Jean Nizet   
Mercredi, 23 Décembre 2009 10:26

Voici donc plus de 30 ans que l'ASBL Temps Jadis est née. Elle a depuis ses débuts, tiré plus de 100 numéros contenant chacun 24 pages de textes, de photos et de cartes postales.

Ces articles brassent tous les sujets possibles mais à chaque fois ils font revivre le passé de la région verviétoise. Nous vous présentons comme de coutume désormais, le sommaire du numéro 104 ainsi qu'un ancien article puisé dans les réserves.

N'hésitez pas à découvrir "Temps Jadis" qui est en vente dans toutes les bonnes librairies ou via leur site www.tempsjadis.be pour un abonnement ou informations.

Au sommaire de ce numéro :

Mes chères nièces  : Souvenirs familiaux du temps passé

Dison ancien : Six belles cartes postales d’il y a fort longtemps

Saint-Hubert : Eglise de Gérard-Champs maintenant disparue : son histoire

Crouquet-Dubois A. Vins & spiritueux : un commerce qui débuta en 1892

Le Mont des Brumes  : Histoire d’une piste de ski fondée par des verviétois

Les géants verviétois de 1937 à nos jours


Retour vers un ancien article prélevé dans le N° 50 (profitons de l’occasion pour signaler que les anciens n° à partir du n° 50 sont encore disponibles  au prix de la parution).

LES ENIGMES DE L’HORLOGE

Le 15 janvier 1991, la pioche des démolisseurs fit disparaitre un bâtiment d’aspect étrange qui donnait tout son cachet (et son nom) à un quartier situé à la limite entre Mangombroux et Verviers. La maison de l’Horloge, puisque c’est d’elle qu’il s’agit veillait sur le lieu depuis plus de deux siècles, voir d’avantage car la tradition la faisait remonter au XVIIème…….

 

Le bâtiment devait son nom à une grande horloge qui provenait de l’ancienne église des Récollets. Cette église alors occupée par les ateliers de la fabrique Demis, Engler et C° avait subit en 1810 un grave incendie qui n’avait épargné que le clocher. L’architecte qui la reconstruisit  avait donc récupéré l’horloge et son mécanisme et la donna en 1861 à un ami M. Fohal qui avait installé sa maison de campagne en Wiony.

Le mécanisme de l’horloge fonctionnait avec des poids qui allaient et venaient le long d’une cage en bois descendant jusqu’aux caves du bâtiment. Une cloche sonnait l’heure et la demie, ce qui causait nuisance aux riverains. Les poids furent donc démontés vers 1933.

A début 1939, la maison fut achetée par Joseph Cornet qui installa après la guerre sept métiers à tisser qui restèrent en activité jusqu’en 1955. En 1958 une station d’essence s’y installa. Pourquoi le titre mentionne t-il des énigmes ?

Elles sont expliquées dans la suite du texte….trop long à recopier ici.Tout disparu en 1991 pour faire place à une nouvelle station-service. Le mécanisme de l’horloge, récupéré in-extremis, restauré et vendu à des amateurs allemands qui privèrent ainsi les verviétois d’une pièce de leur patrimoine.                                                          

Mise à jour le Mercredi, 23 Décembre 2009 16:09