St Remacle, Ste Claire, Sècheval
Écrit par Jean Nizet   
Samedi, 29 Octobre 2011 13:55

C’est grâce à la générosité du Vicomte E.  de Biolley époux de Marie Isabelle Simonis ,que 1838 verra la consécration de la nouvelle église Saint Remacle.  (architecte C.M. Vivroux).

Il s’agit d’un vaste bâtiment à trois  nefs qui ressemble aux basiliques  romaines.

 

 

 

La chaire de vérité est une imposante pièce de chêne massif sculpté, avec un double escalier. Lors des fêtes du centenaire de l'édifice, en 1938, deux plaques ont été scellées dans les murs des chapelles latérales à gauche, une liste des curés résidents; à droite, un rappel de la générosité des  industriels ayant participés financièrement à la construction de l’édifice, profitant d’une période d’excellente conjoncture économique.En 1816, l’industrie textile est en train de se développer à Verviers, la ville est à la pointe des innovations industrielles. La bourgade se remplit toujours davantage d’une population campagnarde attirée par les possibilités d’emploi.

Et les écoles ? Ce qu’il en reste se porte mal. C’est dans cette situation que naît ce qui deviendra  l’institut Sainte-Claire                                                                  

L’école devra son existence à la générosité des grandes familles d’industriels lainiers Clary de Biolley organise place Sommeleville un atelier de couture pour les jeunes filles occupées dans les usines : couture, tricot, catéchisme, écriture, calcul. Bientôt, ces cours déménagent rue Sécheval, à l’endroit actuel. Grâce à l’action de Clary, qui ne recule devant aucun obstacle, quatre sœurs de Notre-Dame arrivent en novembre 1827. C’est le début du couvent. Une chapelle est aménagée dans les greniers

L’école prospère: quatre religieuses enseignantes, plus Mademoiselle de Biolley et des dames d’œuvres s’y dépensent. Bientôt, il faut songer à un dédoublement des locaux, rue du Collège, avec quatre autres religieuses. Plus tard encore dans ce XIXe siècle, les sœurs dirigeront aussi l’école allemande pour filles, car on sait que Verviers comptait beaucoup d’immigrants germanophones qui formaient une communauté très vivante, avec sa propre paroisse, ses œuvres, ses écoles pour garçons et pour filles.

 

 

 

 

En décembre 2009, nous avons jeté un coup d’œil sur le côté droit (vers l’Hôtel de Ville) de la rue Sécheval et parlé de ses commerces. Depuis leur disparition, cette zone à cédé la place à un vaste parking pouvant servir également de terrain de jeux pour les enfants du quartier et bien utile au personnel de Ste Claire. Cet espace, maintenant arboré a notablement amélioré l’endroit, l’ancien garage est remplacé par une belle habitation multiple et d’autres (à gauche sur la photo) ont pris  la place des masures, qui avaient fait leur tempsEn 1990 il était encore possible d’apercevoir l’église St Remacle.

Sources : Internet et souvenirs personnels       .  

 

Mise à jour le Mercredi, 09 Novembre 2011 16:13