Le N° 110 de Temps Jadis est paru!
Écrit par Jean Nizet   
Lundi, 13 Juin 2011 16:09
  

Voici donc plus de 30 ans que l’ASBL TEMPS JADIS est née

Elle a depuis ses débuts, tiré 109 numéros contenant chacun 24 pages de textes, de photos et de cartes postales, parfois même en couleurs. Ces articles brassent tous les sujets possibles mais à chaque fois, ils font revivre le passé de la région verviétoise.

Au bas de cette page, présentation d'un article sur la "première gare centrale de Verviers" tiré d'un numéro de Temps Jadis déjà épuisé.

 

N’hésitez pas à découvrir « Temps Jadis » qui est en vente dans toutes les bonnes librairies ou via leur site www.tempsjadis.be pour un abonnement ou informations.

Sur ce site vous trouverez également un répertoire ‘images » et un « articles parus » .

Temps Jadis parait à la fin du trimestre. Exceptionnellement en juin il parait avec 2/3 semaines d’avance.

  

 
Nous vous présentons comme de coutume, le mot du Président, nous communiquant le sommaire du N° 110 : "Vous avez sous les yeux le N° 110 de juin 2011. Temps Jadis a perdu, voici déjà 15 ans, son président fondateur, monsieur Robert Freyens, 60 revues ont été éditées depuis et notre équipe est  heureuse d’avoir poursuivi le but qui lui était cher, faire parler « l’ancien temps » et elle continuera.Ce numéro vous conduira, dès le 19e siècle dans le quartier industriel de Béribou, puis dans le guerrier 20e siècle où l’héroïsme de nos soldats vous fera vibrer autour d’un fortin dépendant du fort de Battice et où dans cette même guerre, maints étudiants devront se contenter d’horaires comprimés et de locaux peu propices aux études.La Royale Heusytoise vous racontera l’essor de sa brillante société de gymnastique et hélas sa disparition ; la rue de Heusy vous décrira sa déroute commerciale.Une pause sera nécessaire au rond-point Kermadec et nous irons à Ensival atteindre un définitif « Arrêt ». Nous vous souhaitons une bonne lecture et nous nous retrouverons en septembre pour le N° 111"

 

 

 

Voici un  article de  M. Emile Seffer paru dans un N° épuisé de Temps Jadis (le N°  51 de   Sept. 1996).

« La première gare centrale »

Le 5 mai 1835, la Belgique inaugure sa première ligne de chemin de fer, le tronçon Bruxelles-Malines ; Liège est desservie en 1841.

Après de durs et pénibles travaux, le percement de nombreux tunnels, la construction d’innombrables ponts, le premier convoi tracté par la locomotive « La Victorieuse » arrive à Verviers-Ouest le 29 juin 1843 ;Le 15 octobre de la même année, une ligne vers l’Allemagne (La Prusse en ce temps-là)est mise en service en passant par le tunnel de la Chic-Chac.

Mais la gare de Verviers-Ouest a le désavantage de se terminer en cul-de-sac, ce qui oblige les locomotives à manœuvrer pour  repartir vers Liège ou vers Aix-la-Chapelle. Pour résoudre ce problème les Chemins de Fer de l’Etat étudièrent un tracé reliant les tunnels d’Ensival et la Chic-Chac.

La nouvelle ligne directe entre Ensival et la Palais de Justice de Verviers est mise en service en 1917 avec comme point d’arrêt pour les voyageurs la gare de Verviers-Est, qui elle avait été ouverte en juillet 1876, suite à l’essor des industries lainières dans ce quartier.

 

En 1902, un projet d’études pour bâtir une gare de voyageurs située près du centre de la ville est approuvé. Les architectes Emile Burguet et Charles Thirion sont chargés d’élaborer les plans de la future gare centrale, mais leurs travaux sont interrompus par le déclenchement de la première guerre mondiale.Dès la fin des hostilités, l’entreprise Jacquemin Frères de Dison est choisie pour ériger vers le milieu de la rue d’Ensival des baraquements provisoires en bois.

Bien que portant officiellement le nom de Verviers-Central, ils sont baptisés « Matadi » parce qu’ils ressemblent fortement à ceux construits au Congo Belge à cette époque.Le 20 Août 1920, la gare de Verviers-Matadi est ouverte.

Quoique temporaire, elle possède tout l’équipement nécessaire pour accomplir son office : salle d’attente, guichets, pas-perdus, magasins et locaux pour les bagages, bureaux pour les différents services, du chef de gare aux porteurs d’avis.

Comprenant 12 voies et plusieurs voies de service, la gare de Verviers-Matadi fut opérationnelles de 1920 à 1930. Ces bâtiments furent démolis après l’inauguration en février 1930 de la nouvelle Gare Centrale.

 

 

Rawette : La chic-chac, ce nom aurait été emprunté aux cris des oiseaux qui nichaient dans les bosquets situés aux abords de la rue des Carrières.

Réf. : La Gare de Verviers-Central de M. Georges Henrard 1991 et Temps Jadis n° 19 p.3 

 

 


       

 

 

Mise à jour le Jeudi, 16 Juin 2011 15:16