Pascal François, journaliste
Écrit par Best of Verviers   
Mardi, 14 Juillet 2009 10:12

- Pascal François, bonjour.

- Bonjour Christophe…

- Qui êtes-vous, Pascal ?

Un homme mais ça tu le savais. De bientôt 36 ans (je sais, je fais plus vieux), père de deux enfants (Emma 9 ans et Noah 5 ans), marié à Catherine (infirmière). J’habite à la campagne. Professionnellement, un journaliste et depuis quelques mois, un patron d’une petite entreprise.

Si je vous dis : "rêves, audace, défi", ces trois mots résonnent-ils particulièrement chez vous ?

Plus que jamais ! Des rêves, j’en ai toujours eu et j’en ai encore pas mal. De l’audace, je pense qu’il en faut une bonne dose pour tenter de réussir à tous les niveaux et des défis, je m’en lance au moins un par jour, parfois des plus importants que d’autres…

 

Qui ou qu'est-ce qui vous a poussé à choisir un jour le métier de journaliste ?

Un peu le hasard pour être honnête. J’ai toujours gravité dans le monde de la radio. D’abord comme étudiant, puis ensuite plus sérieusement. J’étais à l’époque animateur… J’ai décidé à 20 ans de répondre à une annonce émise par une radio locale à Malmedy. J’ai été retenu. Voilà comment on change de cap. Je me suis tout de suite senti à l’aise dans ce nouveau métier qui m’a emmené d’une radio locale à une provinciale, puis à une nationale, dans la presse écrite et à la télé. Du coup, j’ai l’impression d’avoir 50 ans.

 

De la Quinzaine à Télévesdre,.... vous connaissez votre région comme votre poche. Qu'est-ce qui la caractérise ?

Son incroyable vie… Il suffit de regarder l’agenda hebdomadaire de La Quinzaine, c’est incroyable ! Les possibilités de sorties sont inombrables. Notre région est non seulement belle mais aussi riche en possibilité de découvertes. Les habitants sont sympas. Ils aiment faire partager leur passion quelle qu’elle soit. On ne se prend pas la tête, on peut y faire des choses. La preuve, ton site met en avant des tas de personnalités et d’initiatives géniales.


Une/des rencontres qui vous ont particulièrement marqué ?

Positivement j’imagine ??? Alors, c’est lors des Francos 2007 avec Zazie. Tout le monde a vu que j’étais, disons, troublé, mais vraiment. Cette femme est charmante (d’ailleurs elle le sait), elle en a joué et m’a un peu déstabilisé ! L’équipe l’a vu, mes amis aussi… ma femme aussi . Sinon, je suis devenu ami avec des gens de l’ombre avec qui je travaille aujourd’hui. Comme tous mes vrais amis, des gens qui ne sont pas connus, mais qui sont mes vrais amis…

A Télévesdre, vous avez derrière vous un fameux parcours comme journaliste. Quel regard portez-vous sur ce parcours ?

Un parcours d’une petite dizaine d’années… y’a plus long… je ne suis pas encore mort. J’ai d’abord découvert un nouveau média, différent, très différent de la radio. La télé, c’est un peu plus lourd mais ça devient vite agréable quand on a la chance comme moi de faire des émissions très sympas comme le Verviétois de l’année, les Francos et d’autres programmes au cœur de l’événement. Ça, c’est ce que j’aime le plus faire. Présenter bien entendu mais aussi construire…

 

Difficile de faire le métier de journaliste dans la presse régionale ?

Non !!! Vraiment non. On peut vraiment faire notre job dans de bonnes conditions. J’ai la chance de travailler pour deux médias qui bougent et qui marchent bien, deux médias qui me font confiance… ça aide.


André Debaar, le comédien de grand talent qui vient de sortir un livre nous disait à propos de son père : "Le malheur de Verviers , c'est une ville dont on doit sortir ?" Dans les prochains jours, Pascal François, vous quitterez Télévesdre pour donner à votre carrière un nouvel essor. Vous retrouvez-vous un peu dans les propos d'André Debaar ?

Pas tout à fait, je ne quitte d’abord pas Verviers… Ensuite, je ne quitte pas non plus Télévesdre. Je n’y serai plus salarié. J’ai décidé de me consacrer à ma société, laquelle prestera très probablement pour le compte de Télévesdre. En clair, il y a des chances pour que je sois encore à l’antenne pour des événements ponctuels et que je travaille à des projets précis.

 

La Boîte à com, est votre nouveau défi. Parlez-nous de cette nouvelle carrière qui vous attend…

C’est le nom de ma société qui compte quatre départements : l’édition, la consultance, la production et la présentation. Je produits des films pour le compte d’entreprises, des portraits de communes, d’institutions, des petits films destinés à des colloques,…

Je travaille comme consultant dans le monde hospitalier et industriel, j’organise et présente des colloques, des conférences, des débats,… Récemment, ma société a pris en charge un event d’été sur le photovoltaïque. Un événement organisé à l’attention de 150 architectes au Galaxia, à Transinne, à côté de l’Euro Space Center avec Issol, Photovoltech et Agoria… Un premier challenge important, qui a mobilisé beaucoup de monde, de moyens aussi et au final, réussi !!! J’ai adoré ce boulot de coordination et de production, sans le côté présentation que j’ai confié à quelqu’un d’autre. Tu me parlais d’audace, de rêves et de défis, là pour me coup, tout y étais…

 

Va -t-on encore vous retrouver sur la scène de Fiestacité cette année ?

Oh oui !!! Je conserve la présentation des festivals de la région comme le FiestaCité, le Spa Tribute mais aussi d’autres en France…


Vous appréciez particulièrement cet événement ?

Le Fiesta City est un festival incroyable de part l’énergie déployée par ses organisateurs qui font des miracles chaque année. Il marche ce festival et grandit… Il a trouvé sa place aux côtés de tous les autres. Pas de doute.

 

D'autres projets pour notre région lors de cet été ? Francofolies ? Autres ?

Oui, la présentation en direct d’une émission diffusée sur plusieurs télés locales pendant les 5 jours des Francos. Un peu de radio avec la présentation de quelques dates d’une tournée radio en France, des vacances, un peu quand même et puis d’importants tournages en Belgique et à l’étranger pour des entreprises.

 

Quel message aimeriez vous donner suite à votre départ ?

Que je suis heureux d’avoir développé ma propre société, de garder un pied dans la maison pour y faire d’autres choses, autrement. Des choses qui me correspondent davantage.

 

Bon vent à vous et succès dans votre nouvelle activité…

Merci, merci et merci!

Mise à jour le Vendredi, 17 Juillet 2009 07:46