Francofolies 23 juillet 2011 : Stromae, Raphaël, Zazie,...et interviews
Écrit par Best of Verviers   
Dimanche, 24 Juillet 2011 12:11

 Une météo bien fraîche pour la saison et quelques petites averses pour cette quatrième journée des Francofolies de Spa.

Voici notre rendez-vous quotidien que nous sommes heureux de vous partager avec nos envoyés sur place Alex Caro et Christophe Dechêne.

Tout au long de la journée, nous avons assisté à de nouveaux concerts qui nous ont souvent passionnés, voir enflammés.   Zazie, Raphaël, Stromae, Grand Corps malade, Coco Royal, The Bony King of Nowhere, Missils Airlines, Bikinians, Cédric Gervy, Coco & Curry.

Des compte-rendus, des interviews dont celle de Stromae et surtout de magnifiques photos signées Jacques Clérin. Merci pour votre fidélité à notre site Best of Verviers.

 

The Bony King of Nowhere 15h15 Dôme Fortis
13°, une pluie fine, les personnes que nous croisons ont sorti les vestes de pluie. Du coup, le Dôme est plein à craquer au lancement du jingle des Francos. Un raccourci météo un peu facile car
le groupe qui est annoncé vient de signer la bande son du film de Bouli Lanners « Les géants » !
Ca nous parle !

 

Photo de Jacques Clérin notre rubrique Best of Music

Un jeune garçon à l'allure discrète et réservée, arborant la longue écharpe en laine rayée, celle du Bob Dylan de « Blonde on blonde », se présente seul sur scène.

Son nom Bram Vanparys.
Ce gantois qui incarne fidèlement la musique country-folk est entouré de tout aussi jeunes et talentueux musiciens.

 

The Bony King of Nowhere vient de sortir son deuxième album « Eléonore » sous la direction de Koen Gisen, le mari d'Anne Pierlé.

D'abord seul avec sa guitare acoustique, puis en duo pour la seconde chanson enfin avec le groupe au complet pour la suite, ce groupe posé et calme nous propose des créations sonores fouillées, des recherches d'harmonies donnant une dimension de légèreté à l'ensemble.

 

On apprécie cette fois la sono qui est parfaitement réglée.


Une force tranquille émane de ce garçon plongé dans cet univers folk , sa voix est réellement habitée par ce qu'il offre.

Lorsque les quatre musiciens arrêtent de jouer afin de faire les choeurs, le chant et l'acoustique de Bram nous incitent à fermer les yeux, rêver à des choses paisibles, des chemins de traverse. 


Au rythme de « What you see is what you get, Eleonore. » ou « Girl from the Play », « Sleeping Miners » ou plus western avec « Hear Them Calling »,  on découvre le répertoire du groupe et donc le nouveau disque.
Les contrastes que ce garçon peut mettre dans sa voix témoignent d'une très grande qualité de chant, envoutante parfois. Hier, invité à souper chez Bouli Lanners, Bram Vanparys nous disait que le réalisateur de Plombières était un véritable chef-coq.

Dès lors, pour nous, il joue la chanson du film. Superbe ! Voici donc une découverte qu'il faudra prendre en compte à l'heure du bilan de ces Francos 2011. Merci d'avoir parlé aux festivaliers présents avec cette délicatesse et cette fragilité, dans un français remarquable. Poète, sensible, harmonieux, ce troubadour gantois, on en reparlera. Standing ovation !



Missils Airlines 15h30 Scène « Carrefour des Talents »
Au carrefour des talents , Alex Caroa assisté au concert de ‘Missils airlines’. Tout d’abord, ce groupe français créé il y a 5 ans par Christophe Deschamps ce batteur bien connu comme accompagnateur de Goldman, Obispo ou encore France Gall. Son projet  rock électro est composé de 4 membres dont la chanteuse Miss Fio. Sa musique est bien trempée , directe et incisive, elle fait du bien là où elle passe. Christophe a répondu à mes questions après le set :
Alex Caro : Christophe , ça fait plaisir de te revoir ici à Spa où tu as déjà foulé toutes les scènes ,parle-moi de ce nouveau projet ‘Missils airlines’
Christophe Deschamps D : Ce projet, je l’ai monté avec Viché de Vince, Scal Nowak et Miss Flo il y a quelques années et nous venons régulièrement en Belgique pour nous y produire, au Balthazard de La Louvière ou encore chez Bouldou à Liège.
A : Que penses –tu de l’accueil reçu ici par le public et sur cette scène ?
CD : superbe accueil ici à Spa où nous sommes ravis de pouvoir jouer pour un public à la fois connaisseur et réceptif !

Christophe Deschamps et Alex Caro

 

Bikinians 16h00 Scène Fnac
Une énergie qui nous sort rapidement du concert de Bram Vanparys. Trop rapidement peut-être ! Du bon rock bien explosif pour ce groupe bruxellois qui a débuté en 2007. Belle présence sur scène des frères Lontie. Lunette jaune, veste mauve du meilleur goût, le chanteur se démène sur scène.  L'espace consacré à ce concert a rapidement trouvé preneur et les applaudissements les plus nourris viennent principalement des premiers rangs. Le groupe définit son  premier album « Follows the d.o.t.s »  sorti en avril dernier entre « le downbeat et l’acide punk avec des tempos plus rapides, plus sulfureux ». Les influences du groupe vont d' AC/DC, à Had, Bon Jovi, Benny B, Queen. A suivre !



Stromae 16h45 conférence de presse
    

- Stromae, était-il un festivalier ? Non, j'étais plutôt un « clubber ». Avec ma maman, on allait à « Couleur café ». Là, on pouvait manger de la nourriture du monde : sénégalaise, congolaise. Je n'ai jamais été un grand participant de festivals ou de concerts.
    

- « Alors on danse » un phénomène? Mon utopie me fait dire que ma nonchalance à joué, le fait que ce soit des phrases pas trop compliquées et enfin le clip aussi... Mais je ne m'explique pas ce succès. cela fait deux ans que le titre est sorti. La chanson a plus servi l'album que déservi. Quand on fait un « Hit de l'été », on est vite catalogué et il est difficile de sortir de là notamment pour faire un spectacle.

   
 

- Monter votre spectacle ? Ce sont d'abord des rencontres, une audition au Botanique, puis répéter avec des musiciens. Pour ma part, je voulais plus un spectacle qu'un concert.

On a donc travaillé le visuel. Chacun a d'abord travaillé de son côté puis le 8 décembre 2010, on s'est réuni pour tout mettre ensemble.

Pour la suite, j'espère sortir aussi hors de la francophonie . On retournera à Montréal c'est sûr, donc on aimerait aller aux USA...
 

- La campagne de la Communauté française pour les personnes à mobilité réduite ? La demande est arrivée chez mon manager.

J'ai beaucoup de demandes de ce type et je pourrais en faire tous les jours, mais cette idée était pertinente que de parler des personnes à  mobilité réduite dans les festivals. Beaucoup n'y ont pas accès, alors si une photo peut aider, j'ai dit oui. 


- Vous qui n'avez pas de langue de bois, y-a-t-il un différence entre les festivals, demande Thierry Coljon du journal Le Soir ? Les Ardentes, c'était le fut ! Le public m'a réservé un fabuleux accueil. Je ne connais pas Spa mais j'écoute ce qu'on me dit. Hier en Suisse à Nyons par exemple, c'était très violent au devant de la scène et j'ai du leur dire. Ici aux Francofolies, j'aimerais introduire plus de texte. La trame du spectacle et l'ordre des chansons restent la même, mais pas pour les blagues.

- Et Spa ? J'ai un petit apriori sur l'ambiance plus familiale, ce qui me fait un peu peur, mais je sais qu'ici les gens sont dans un état plus normal (moins d'alcool, moins de drogue), donc probablement plus un public plus réservé (Sur ce coup là, il va bien se tromper l'ami Stromae !!!)

 

 

Cédric Gervy  
En m’arrêtant en chemin j'écoute Cédric Gervy,  le grand habitué des Francos et qui s’y produit 7 fois cette année dans différents lieux dont la brasserie des Thermes place royale. J’ai pu assister à son one man show musical épique et rock’n’roll toujours bien senti et sympathique !

Tout sourire et fan des francos !

 

Curry & coco 17h44 la scène Fnac
Commence son concert sous une pluie battante mais il en faut plus pour décourager le public venu écouter le duo pop-dance qui provient de Lille. Un son électro mais sans ‘boucles’ ou séquences répétitive mais un synthé, une voix et une batterie sans assistance d’ordinateur. Ils réussissent à poser ici une certaine ambiance (surtout chez les plus jeunes) et s’affirment comme un duo efficace et solide.
Alex Caro :  Curry &Coco , bonjour. Parlez-moi de votre duo (les 2 membres ont répondu à mes questions(ndlr)
CC : Nous sommes formés depuis 2006 et avons à notre actif près de 300 concerts. Nous sommes allés dernièrement en Chine et là on termine la tournée avant de préparer un nouvel album
(le 1er s’appelle ‘we are beauty’2010 ndlr)
A:  Lorsque  vous  composez, comment vous y prenez-vous ?
CC : Cela dépend, parfois nous démarrons sur une idée de Sylvain (Claviers) où inversément, cela peut-être moi (Thomas, batterie) qui amène un rythme ou une idée rythmique.
A : Je suppose que vous vous êtes déjà produit en Belgique d’après la réaction du public qui semble bien vous connaître ?
CC : Oui, à l’Ancienne Belgique avec d’autres groupes et à Gand en discothèque notamment…
A : Faites vous aussi des reprises en concert ?
CC : oui cela nous arrive, ici nous avons repris ‘Girls just wanna have fun’ de Cindy Lauper.

 

Grand Corps malade 18h45 Scène Proximus
Un retour vers l’autre scène pour entendre au passage quelques titres de Grand Corps malade et son ‘slam’ si riche de textes toujours empreint  de sens et de vérité, beaucoup de chemin encore parcouru pour Fabien Marsau depuis son 1er concert ici en 2008 et des collaborations avec les plus grands du monde de la musique en France pour affirmer un talent exceptionnel.

 Photo de Jacques Clérin notre rubrique Best of Music

Percussionnistes rue Royale  
Je tombe sur une bande de joyeux lurons percussionnistes qui s’expriment sur leurs djembés, c’est aussi ça le festival, c’est très important, festif et vital pour les Francos de Spa qui doit garder aussi une image de festival rural dans l’expression même s’il est urbain !

 

Coco Royal 19h00 Scène Pierre Rapsat
L'espace central du festival, celui où se trouve la désormais célèbre scène Pierre Rapsat, est un lieu plus paisible pour l'instant que celui du Parc de 7 heures. S'il a plu régulièrement et par petites averses durant l'après-midi, ici, touchons du bois, une éclaircie semble se dessiner pour la soirée.
La Grand-Place spadoise est remplie à un tiers au moment de l'entrée sur scène du groupe.  
Premier concert de la soirée mais aussi dernière soirée sur la scène « Pierre Rapsat »faut-il le souligner alors que dimanche, le festival entrera quant à lui dans sa dernière journée.
Coco Royal n'est pas un inconnu des Francos puisqu'il était le vainqueur du « Carrefour des Talents » ici à Spa en 2009, une fois de plus pourrait-on dire, mais aussi lauréat du concours « Talents Acoustic» pour TV5 monde.
La question que plusieurs personnes se posaient autour de nous : D'où vient le nom du groupe ? « Parce que je trouve ça beau » dira le chanteur Nicolas Chance mais en poussant un peu plus loin la question : « De mes deux  passions : La cocaïne et le communisme  pour Coco, et Royal  juste parce que ça sonne bien ! ». Nicolas  est aussi le fils de Philippe Geluck, visiblement il a le même sens de l'humour que son père  !
Nous sommes partis pour environ 40 minutes d'un concert en formule trio.
Un concert qui a débuté calmement et est monté crescendo en intensité.  Antoine Chance, dans un style aérien tout en sensibilité est accompagné de ses deux musiciens livrant une excellente prestation. Un batteur, incisif, guidant avec maestria le groupe au niveau de la rythmique. Ensuite,  les remarquables sonorités proposées au  violon avec ou sans archet et au clavier par Nicolas Stevens. Elles  ajoutent la touche  folk et électro à l'ensemble.
Le final se termine en apothéose, l'assistance a encore gagné d'un tiers. Belle découverte pour nous.

 

Raphaël 20h00 Scène Pierre Rapsat

Photo de Jacques Clérin notre rubrique Best of Music

 J’ai pu voir cet artiste à de nombreuses reprises et ici notamment au parc des 7 heures il y a 6  ans et ensuite à Lille à l’Aéronef puis de nouveau ici mais sur la scène Pierre Rapsat en 2007.

Son spectacle débute avec ‘Terminal 2 B’ , ce titre qui ouvre son dernier album en date ‘Pacific 231’


Les musiciens ont revêtu d’ailleurs les casques de protections de CRS en manif que l’on voit sur la pochette de cet album pour jouer ‘Terminal 2 B’

 

Le son est impeccable ! Raphaël et le groupe vont pouvoir enchaîner sur le second titre ‘ne partons pas fâchés’ de l’album ‘Caravane’ (2005) joué à l’harmonica par R et au banjo par son guitariste.

 

Raphaël, on peut définir sa musique comme inclue dans une atmosphère mystérieuse, le tout enclin par un univers personnel profond  pour les textes bien imagés par une musique unique.


Il s’amuse avec sa guitare et ses effets s’enregistrent passent en boucle. Les sons qu’il enregistre instantanément et rejoue par-dessus en ajoutant des effets de voix. Il est seul en scène à ce moment et captive l’attention du public qui a l’œil interrogateur !


‘Caravane’ ce titre qui l’avait propulsé à l’avant-scène en 2005, ravi la foule toujours plus réceptive aux tubes connus qu’aux nouveautés parfois moins réceptives.
Un titre de Stephan Eicher pour suivre ‘Rendez-vous’ et ensuite une reprise et non des moindres de Alain Bashung  ‘Osez Joséphine’, où les guitares et autres ‘bottlenecks’ viennent illustrer ce texte ‘juste faire hennir les chevaux de plaisir’… le public lui est heureux et crie son plaisir…
‘encore’, nous aurons droit à ‘Sur la route’ son premier succès qu’il avait enregistré en duo avec Jean-Louis Aubert. Et pour clore ‘le vent de l'hiver’, tout est dit pour Raphaël et ses musiciens, mission accomplie et avec les honneurs.


Spa ville d’eau bien sûr et la pluie vient nous le prouver une fois de plus mais bon, il faut s’en accommoder  , on s’en protège comme l’on peut !



Stromae 21h30 Scène Proximus
30 minutes avant le début du concert, nous quittons le concert de Raphaël et tentons une entrée côté  jardin du Parc de sept heures, à droite de la scène. Demi-tour, trop serré, impossible de trouver un minimum d'espace pour écrire. Et puis la vue oblique est déjà bien fermée.
Tout semble également bloqué sous les arcades, il nous faut aller patiemment par file jusque tout au bout de la galerie et fendre quelques rangs compacts pour redescendre dans le parc. Nous trouvons enfin notre salut, cette fois par la gauche de la scène.

Nous voici sous un bel arbre, celui qui donne de l'ombre par forte chaleur ou protège de la pluie comme aujourd'hui, coincés entre deux petites haies de charme, un flaque de boue dans un petite cavité devant nous et une autre derrière, mais au moins la vue est correcte et un minimum  d'espace pour prendre notes nous est autorisé.
Les minutes passent et la flaque trouve preneur, c'est maintenant l'impatience autour de nous alors qu'il reste près de 20 minutes à attendre...
Au devant de la scène, je compte 5 parapluies ouverts.
Des enfants, beaucoup d'adolescents, des 18-30 ans en majorité, et des parents, grands-parents souriants. Un public familial ! Stromae qui à la conférence de presse (lire plus haut) déclarait craindre ce type de public, va être servi.

Devant nous,  un grand gars, l'air paisible écrase sans retenue le tronc d'un charme jusqu'à le casser afin de trouver place dans la haie. Jamais, nous n'avons vu le Parc aussi rempli. Il faut dire que la tête d'affiche offerte est énorme et que nous sommes samedi soir.

Photo de Jacques Clérin notre rubrique Best of Music

Enfin, le jingle retentit.


Ce concert sera traduit en langue des signes. C'est, une fois de plus, une superbe initiative à mettre au crédit des organisateurs et à laquelle, Charles Gardier reste très attaché.


« Stromae, Stromae,... » l'hystérie gagne le parc, le public l'appelle, siffle, hurle !

 

Stromae apparaît enfin dans un faisceau de lumière blanche « Bienvenue chez moi »

Parlez -vous espagnol ? « Te quiero » : Noeud papillon, chemise blanche, élégant gilet gris, pantalon court qui tombe au-dessus des genoux et hautes chaussette noires.

Le public est vraiment fan, reprend les paroles.  Stromae avait raison ! Lui qui disait en conférence de presse que les professionnels sont plus passés à côté des textes mais que le public est à la recherche (plus que des mélodies) de choses différentes. « C'est mon impression », dira-t-il ! Bien vu !

 

« A la vie, à la mort », et l'on saute partout autour de nous sur une rythmique d'enfer, « Je l'aime encore, jusqu'à la mort »... « Te Quiero ».


 


Stromae montre le V avec ses doigts. « Qui pense que c'est le signe de paix ? De violence ?... »  Comme un seul homme, tous lèvent les doigts et font le V. Il saute, le public saute ! Un  grand-papa qui est venu se placer juste devant nous dépose à terre son petit-fils qui gesticule tant et plus, bras levés et doigts en V. 

Ses épaules n'en peuvent plus !

« Tu dormiras, tu dormiras,... », des briquets s'allument au-devant de la scène (ça existe encore dans les concerts ?) parmi les lampes rouges clignotantes offertes par un quotidien. Un petit enfant s'endort réellement sur les bras de son papa qui fait signe aux siens qu'il s'en va.  
Les paroles de Stromae ont un pouvoir que nous ne soupçonnions pas.  

Tout notre corps est maintenant secoué par des vibrations, les basses saturent, ambiance discothèque de l'été ! C'est reparti pour les chants et les sauts. Une nouvelle vague de folie parcourt tout le parc jusque sous les arcades. Laser, show lumineux, tous les ingrédients d'une sortie du samedi soir sont présents, la fièvre aussi ! Le public profite sans réserve de cette ambiance plein air et d'un Stromae présent en chair et en os aux commandes de sa nouvelle discothèque de « 7 heures » .
Et dire qu'en général, les clubbers dansent en boite sur les chansons de Sromae mixées par un DJ...

Changement  de look, Stromae est en polo, très classe. « Mes frères,.... mes soeurs (Yeahhhh !), vous les personnes à mobilité réduite, .... j'ai décidé de faire ma propre religion : la musique. »
Les 18-30 ans connaissent tous les tubes !


Sur son synthé, quelques notes puis il s'arrête.. Waouuuuu ! Deuxième synthé, c'est parti ? Et non, nouvel arrêt de la musique ! Les cris deviennent plus de plus en plus stridents. Puis un troisième stop pour le saxophone « Pas besoin de rouspeter » Padam, padam, padam,... Quatrième stop, « Ca manque de paroles, non ?  .... Vous savez danser ?»
 Alors ON DANSE, ON DANSE... Un parc transformé en boite de nuit, c'est géant !


Stromae reprend Arno et son « putain putain ». Nous décidons d'aller dans le public pour constater ce qui se passe partout dans le parc. Plus de 20 minutes pour fendre la foule, sortir du parc, remonter la galerie et bien obligés, sortir du parc, complet, archi plein, saturé de danse, de joie, de sourires, même sur les visages de ces mamis et papis debouts au premier rang sous les arcades, les yeux pétillants fixés sur l'écran.
Un concert comme ça, on s'en souviendra !

 



Zazie 22h00 Scène Pierre Rapsat
Elle fait son entrée sur scène devant un public ravi de la revoir à Spa pour la 3ème ou même 4ème fois.

Avec son 7ème album fraîchement sorti  et enregistré à la maison, elle ravira son public. Ses plus grands hits comme ‘zest of Zazie’ qui enchantera les cœurs et enflammera les passions des fans présents. ‘Totem’, ‘Rodéo’, Zen’ en acoustique en bord de scène pour une belle communion avec le public…

 

 

 ‘Rue de la paix’ et son rythme soutenu pour assurer une ambiance survoltée sur toute la place de l’hôtel de ville !


Une équipe de musiciens excellents dont Philippe Paradis à la guitare qui produit aussi ses albums et le fabuleux Mathieu Rabaté à la batterie, aux percussions et vibraphone complète le travail si personnel de cette artiste à part entière.

 

Moment d’émotion intense aussi lorsque Zazie chante en l’honneur de Amy Winehouse ‘disparue beaucoup trop tôt’…

Photo de Jacques Clérin notre rubrique Best of Music



'Sur toi' clôturera ce concert avant 2 titres en rappel...
 Un spectacle introspectif, aérien et riche d'expérimentations pour la déesse de la chanson française et l'on reste sur sa faim quand le concert arrive à son terme...
La 4ème journée est terminée ainsi que les concerts sur la place pour cette année, un peu de repos et puis on mettra le cap sur le jour 5, dernier de cette 18ème édition. À demain !

Vos chroniqueurs Best of Verviers  Alex Caro et Christophe Dechêne

Mise à jour le Dimanche, 24 Juillet 2011 13:23